Dossier

Quand la maladie psychique survient

une illustration de Sylvain Dorange
© Sylvain Dorange / pour Ombres & Lumière.

Enquête. Très stigmatisante, la maladie psychique survient en majorité à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte. Avec courage, des jeunes concernés acceptent de revenir sur ce traumatisme pour mieux le prévenir et assurer, dans l’accompagnement et la patience, de plus beaux lendemains. 

Une « déflagration ». Un « cauchemar ». Florian, 32 ans, choisit à dessein ces termes violents pour exprimer ce qui l’a habité au moment de sa première crise psychique, annonciatrice d’un trouble de la bipolarité, la vingtaine naissante. Grand témoin de ce dossier, ce jeune parisien tente de rendre l’indescriptible plus concret, plus imagé. Mais les mots restent bien faibles face au traumatisme d’une crise psychique qui détruit tout sur son passage. Dans ce dossier, nous avons essayé d’en effleurer les contours en laissant s’exprimer de jeunes adultes concernés, pour qu’ils décrivent eux-mêmes ce qui s’est joué à ce moment si douloureux de leur vie.

Dans la grande majorité des cas, la maladie psychique fait irruption entre 15 et 25 ans, période propice à de nombreux bouleversements – hormonaux, relationnels, familiaux… Les troubles psychiques renversent alors complètement l’équilibre instable de l’adolescent ou du jeune adulte. Au traumatisme du choc psychologique et physique causé par la crise, et par l’éventuelle hospitalisation nécessaire, s’ajoute très vite l’angoisse de revivre un tel évènement. À l’heure des grands choix et de tous les possibles, la vie semble se rétrécir. Quand cette foudre s’abat, le besoin de chercher des explications se fait vite sentir… Lire la suite de cette enquête dans Ombres & Lumière n°257.

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