On a testé pour vous

Et si on jouait ?

dessin de deux enfants avec un handicap utilisant un jeu d'échecs gandeur nature comme des chevaux.
jeu et handicap

Même s’ils ne sont pas forcément pensés pour les personnes avec un handicap, les jeux sont sources de croissance, d’épanouissement, d’autonomie, d’interaction sociale, et fédèrent les liens familiaux. Témoignage.

« Avec Stéphanie, porteuse de trisomie 21, un de nos jeux fétiches est la toile de parachute avec des poignées tout autour. Soit un participant se cache en-dessous, soit tout le monde se cache en-dessous, ou encore on fait rouler une balle et on tente tous ensemble de la faire tomber dans le trou s’il y en a un au milieu de la toile… Rigolades assurées ! Le billard hollandais rencontre aussi un grand succès. On lance des palets sur une plate-forme équipée de cases. C’est globalement assez facile de lancer, et on est tous égaux. Certains joueurs avec un handicap peuvent même se révéler plus adroits que d’autres ! Quel que soit le jeu, nous sommes tous soumis aux mêmes règles : il n’y a pas la règle de Stéphanie et celle des autres. On peut jouer en binôme jusqu’à ce qu’elle intègre bien les règles du jeu mais hors de question que ce soit discriminatoire : tous les participants sont alors en binôme. Stéphanie aime beaucoup jouer et quand elle a bien intégré les règles, elle est ravie de les enseigner à son tour aux plus jeunes. L’essentiel est de passer du bon temps ensemble. Les jeux créent des liens en famille mais si l’un n’est pas content de jouer, le plaisir est gâché. Il vaut mieux jouer 5 minutes avec une joie partagée que 15 minutes en rongeant son frein ! »

Nadine, maman de 6 enfants dont Stéphanie, T21, 27 ans

Retrouvez l’ensemble des pages de « On a testé pour vous », dans Ombres & Lumière n°236 (juillet-août 2020).

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