Après une crise de violence, j’ai mis mon fils à la porte

Femme assise sur le canapé
@ Istock

Odile : Je viens de mettre à la porte mon fils de 26 ans, après une énième crise de violence. J’en éprouve beaucoup de culpabilité, et ne sais ce que je dois faire maintenant ….

Oui, c’est bien difficile pour un parent de devoir en arriver à mettre son enfant à la porte, sans savoir quelles seront les conséquences de cette décision, autant pour sa vie, que dans les relations avec lui.

C’est aussi cela le rôle d’un parent ; mettre des limites, dire à son enfant qu’on ne peut tout accepter.

Et pourtant, c’est aussi cela le rôle d’un parent ; mettre des limites, dire à son enfant qu’on ne peut tout accepter. C’est aussi grâce à ces limites qu’un enfant, un jeune peut grandir dans un espace sécurisé parce que fini. L’infini a quelque chose d’angoissant.

Un père me témoignait que ce moment où il avait demandé à son fils de partir avait été un temps constructif, malgré la souffrance de part et d’autre, parce-que cette décision avait été le début d’une prise de conscience pour son fils. 

Il lui disait ainsi « tu as dépassé les bornes, nous ne pouvons plus t’héberger, mais nous t’aimons malgré tout et ne coupons pas le lien ».

Est-ce que l’exemple de ce papa peut vous aider à trouver un aménagement pour dire à votre fils que vous l’aimez lui, bien que vous réprouviez ce qu’il a fait ?

N’hésitez pas à participer à une journée maman pour partager et réfléchir lors d’un atelier qui répondrait à vos interrogations.

Partager