Histoire et missions

Une vision, des missions, des valeurs

Une jeune femme et son bébé handicapé

Vision

Tout personne est une histoire sacrée : quels que soient ses fragilités et ses handicaps, la Fondation OCH témoigne de la valeur unique et irremplaçable de toute personne, de sa dignité imprescriptible, convaincue que le plus fragile invite son entourage à une transformation intérieure pour devenir ensemble plus humain.

Tout personne a besoin de l’aide d’une communauté : la famille est la première communauté naturelle de la personne handicapée, soutenue elle-même par la communauté humaine et ecclésiale.

 

Une jeune femme avec une personne handicapée

Missions

Accueillir : agir avec les personnes en situation de handicap, leurs familles et leurs proches, et les rejoindre pour briser l’isolement, et porter ensemble joie et espérance.

Eclairer : faire connaitre la réalité vécue des personnes handicapées et leurs familles en suscitant des témoignages et en favorisant la rencontre.

Soutenir : participer à l’émergence de projets audacieux et innovants en faveurs de personnes handicapées, malades, fragiles.

Jeune homme avec un pull "Jesus first in my life"

Valeurs

La Fondation OCH conduit son action à la lumière de l’Evangile, convaincue que le handicap n’aura pas le dernier mot dans l’existence, mais l’amour.

L’ action et la mission de la Fondation OCH reposent sur l’engagement de tous ceux qui la soutiennent par leur aide matérielle et financière, leur temps donné, leur compétence, ou par leur prière.

L’OCH agit non seulement pour mais aussi avec les personnes handicapées et leurs familles, dont la parole est première !

Une histoire : « La lumière d’une rencontre»

L’OCH a été fondé en 1963 par Marie-Hélène Mathieu, en lien avec plusieurs familles touchées par le handicap et avec le soutien du père Henri Bissonnier, pour ne pas rester seuls, et entrer ensemble dans une espérance commune.

Devant la diversité des handicaps et des demandes, les missions se développent et se diversifient au fil des années pour rester au plus près des besoins des personnes malades et handicapées et de leurs familles. Le fil rouge qui relie ces actions dans leur diversité, c’est « la lumière d’une rencontre ».

Quelques dates

1963 : Marie-Hélène Mathieu fonde l’OCH. Elle répond aux appels de parents d’enfants handicapés en souffrance, prémices du « Service écoute & conseil de l’OCH » qui accompagne aujourd’hui plus de 3000 personnes par an.

1966 : Les premières subventions sont accordées par l’OCH à des associations pour la création de lieux de vie.

1968 : Premier numéro de la revue Ombres & Lumière. « La lumière, c’est de transformer en joie ce que le bonheur refuse » écrit Marie-Hélène Mathieu dans l’éditorial. La revue rejoint progressivement des dizaines de milliers de lecteurs.

1968 : Première table-ronde : « l’enfant handicapé mental et sa famille dans le plan de Dieu ». Elle ouvre un cycle ininterrompu depuis lors de conférences rencontres à Paris, puis en plusieurs villes de France.

1996 : Première journée des frères et sœurs d’une personne handicapée. Cette rencontre ouvre le concept de ce qui deviendra « les rendez-vous familles », pour s’adresser progressivement aux mères, pères, grands-parents, conjoints, couples, enfants…

2003 : « La caravane des personnes handicapées, de leurs familles et amis », sillonne la France. Près de 20 000 personnes rencontrées en six semaines.

2009 : « Trois jours pour construire des liens solides avec les plus fragiles » rassemblent à Paris plus de 5000 personnes.

2012 : L’OCH devient une fondation reconnue d’utilité publique.

2013 : « Le tour de France de l’OCH », plus de 3000 marcheurs parcourent à tour de rôle 3000 km, en 6 mois, avec une fête finale sur le parvis de Notre Dame de Paris.

2018 : « La Nuit du handicap », plus de 25 000 personnes dans un évènement festif dans 20 villes de France. L’association la Nuit du handicap est lancée pour pérenniser l’évènement.

2018 : Première « session pour tous », coorganisée avec la communauté de l’Emmanuel, spécialement ajustée aux personnes handicapées. Plus de 2000 personnes à Paray-le-Monial.

2019 : Premiers parcours à destination des parents sur l’accompagnement de leur fils ou fille dans sa vie affective et sexuelle.

2020 : Première journée des aidants familiaux.

La raison d’être de la fondation OCH

A l’écoute du monde, de sa beauté et de ses cris, animé d’une grande espérance, l’OCH témoigne de la dignité, de la fécondité et des talents de toute personne quels que soient son handicap ou ses fragilités.

Attentif à susciter la rencontre avec audace et créativité, riche de ses compétences et de l’esprit de service de ses équipes, l’OCH accompagne au plus près la personne, la cellule familiale et les initiatives collectives. 

Par ses activités et sa présence, il contribue à humaniser la société dans un souci d’écologie intégrale et de joie partagée.

Une fondatrice, Marie-Hélène Mathieu

Marie-Hélène Mathieu

Marie-Hélène Mathieu est née le 4 juillet 1929.

Toute son œuvre est consacrée à la personne handicapée et à sa famille.

Educatrice spécialisée, elle est proche du père Henri Bissonnier, initiateur d’une catéchèse novatrice pour personnes handicapées mentales.

C’est sous son inspiration qu’elle fondera plus tard l’OCH, encouragée par Marthe Robin.

1956, Marie-Hélène est présidente de l’Association chrétienne des éducateurs spécialisés. Elle lance la revue « éducateurs spécialisés ».

1963, elle fonde donc l’OCH, entourée d’un groupe de parents.

1971,  elle lance avec Jean Vanier un pèlerinage à Lourdes pour des personnes handicapées mentales avec leurs familles et des amis. 12 000 personnes venant de 15 pays, dont 4 000 atteintes d’un handicap mental. De là, naîtra le mouvement international de Foi et Lumière présent aujourd’hui avec plus de 1 600 communautés dans 80 pays.

Marie-Hélène Mathieu suscite aussi, entre autres, l’association Simon de Cyrène, pour les personnes atteintes d’un traumatisme crânien, et Relais Lumière Espérance, qui s’adresse aux proches de personnes malades psychiques.

Marie-Hélène Mathieu a été membre du Conseil pontifical pour les laïcs (1984-1989) et observateur du Saint-Siège au Conseil de l’Europe. Elle est la première femme à avoir donné une conférence de Carême à Notre-Dame de Paris (1988). Benoit XVI l’a nommée auditrice du synode sur l’Eucharistie (2005).

Principaux ouvrages :

Plus jamais seuls, l’aventure de Foi et Lumière (Ed Presses de la renaissance, 2011)
La lumière d’une rencontre, quand la personne handicapée nous fait signe (Edifa-Mame, 2008)
Dieu m’aime comme je suis (Ed St Paul, 1998)
Mieux vaut allumer une lampe que maudire l’obscurité (Ed OCH-Fleurus, Paris, 1981)

 

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