Face à la malveillance ou la méconnaissance, comment réagir ?

Face à la malveillance
Une femme faisant obstruction de la main, face à la malveillance ou à la méconnaissance du handicap.

Stéphanie : Témoin d’une situation qui m’a mise mal à l’aise, votre éclairage pourrait m’aider pour une prochaine fois : Dans un magasin, une vendeuse s’en est prise verbalement à la maman d’un enfant visiblement handicapé qui dérangeait par ses cris et son agitation. Qu’aurais-je pu faire ?

Stéphanie, la première chose que je relève est votre désir de ne pas rester indifférente face à une situation qui vous interpelle et pourrait se reproduire.

Par votre question vous redites aux familles avec des personnes en situation de handicap combien elles sont vraiment partie intégrante de notre société et que c’est à nous tous d’oser entrer en contact avec elles et leurs proches.

Plusieurs postures sont envisageables, chacune dépendant de votre état d’esprit du moment, de votre personnalité et des conditions dans lesquelles la situation se présente.

Vous pourriez tenter d’accrocher le regard de la maman, lui sourire et ainsi lui montrer votre bienveillance. Eventuellement lui demander si vous pouvez lui faciliter l’instant présent et de quelle façon (par exemple en détournant l’attention de son enfant) le temps qu’elle finisse ses achats.

Il se peut aussi que devant la situation vous soyez soudain envahie par des émotions diverses. Emotions qui peuvent vous laisser démunie au point de ne rien pouvoir faire ou dire.

Vous pourriez aussi attendre que la maman ait quitté le magasin avec son enfant et vous rapprocher de la vendeuse.

Lui exprimer votre soutien face à de telles situations déroutantes, agaçantes voire exaspérantes tout en évoquant la possibilité que cet enfant soit peut-être différent des autres, porteur de handicap. Et que, par conséquent, son attitude relève non pas d’une mauvaise éducation mais d’une pathologie délicate.

La vendeuse pourrait alors découvrir cette possibilité à laquelle elle n’aurait pas pensé et vous en remercier.

Il se peut aussi que devant la situation vous soyez soudain envahie par des émotions diverses. Emotions qui peuvent vous laisser démunie au point de ne rien pouvoir faire ou dire.

Quelle que soit votre attitude, votre réaction à l’instant T, n’hésitez pas dans une courte prière à confier cette famille au Seigneur.

A lui demander d’apaiser les cœurs de chacun.

Il sait ce qui est bon pour chacun.

N’hésitez pas à appeler notre service « Ecoute & Conseil » pour continuer cette réflexion. Par téléphone au 01 53 69 44 30 ou par mail à l’adresse suivante : ecoute-conseil@och.fr

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