Cinéma

Envole-moi

Victor Belmondo et Yoann Eloundou ©Julien Panié_J38-1504

En salle à la réouverture des cinémas, le 19 mai, le nouveau film du réalisateur des Choristes, consacré à l’amitié entre un enfant malade et un jeune « teufeur », ne fait hélas pas dans la finesse.

L’histoire

Thomas est un « fils à papa » qui a tout pour lui mais claque son énergie juvénile dans les discothèques, la drague et l’alcool. Un jour où la coupe est pleine, le père, chirurgien, menace son fils de lui couper les vivres s’il ne s’acquitte pas d’une mission : s’occuper d’un enfant malade et tâcher de lui faire vivre ses rêves.

L’avis d’OL

L’affiche joyeuse et fraternelle du film promettait, en ces temps particuliers, une bouffée d’espérance. Et en effet, la trajectoire du scénario, à défaut d’être vraiment originale, est inattaquable : atteint d’une maladie respiratoire grave, le gamin des banlieues va donner au jeune adulte immature l’occasion de donner du sens à sa vie et de l’orienter sur le bon chemin. Le casting, avec Gerard Lanvin et Victor Belmondo (le petit-fils), est charmeur. Hélas, loin de la sobriété requise, le film en fait des tonnes et tout est dans l’excès : de musique, de bons sentiments, de belles voitures et de clichés.  Les plus indulgents y trouveront peut-être leur compte d’optimisme ; mais les cinéphiles jugeront artificiel ce film prévisible et ultra sponsorisé.

Cyril Douillet

Un film de Christophe Barattier, avec Gerard Lanvin, Victor Belmondo

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