Il y a des personnes miraculées, pourquoi pas moi ?

Vincent : Il y a des personnes miraculées, pourquoi pas moi ?

Vincent, je trouve normal que vous vous posiez cette question. Quand Jésus accomplissait sa mission sur terre, sans doute que beaucoup se la posaient puisqu’Il n’a pas guéri tous les malades mais seulement quelques-uns. Je n’ai pas de réponse précise à votre question précise. Je ne sais pas pourquoi c’est telle personne qui a bénéficié d’un miracle et pas vous. Pour autant je ne crois pas que Dieu soit derrière un ordinateur en disant: «  Tiens, aujourd’hui je vais faire un miracle pour celui-ci mais pas pour les autres. »

Les miracles d’aujourd’hui sont aussi des signes qui doivent nous faire réfléchir, nous interroger comme d’ailleurs les épreuves personnelles ou collectives.

Dans l’évangile nous voyons bien que les miracles sont des signes pour attirer l’attention de tous, faire réfléchir tous ceux qui en sont témoins, inviter à la confiance en Jésus, rappeler que Dieu est créateur et maître de la nature. Les miracles  ne donnent pas la foi mais ils peuvent conduire sur un chemin de foi en Jésus, en Dieu. Les miracles d’aujourd’hui sont aussi des signes qui doivent nous faire réfléchir, nous interroger comme d’ailleurs les épreuves personnelles ou collectives.

Dans la Parole de Dieu je peux trouver non pas des réponses toutes faites mais des lumières me montrant comment je peux, avec l’aide du Saint Esprit, réagir dans des situations diverses: qu’est-ce que Dieu attend de moi qui ne suis pas miraculé alors que des miracles existent ? Qu’est-ce que la Parole de Dieu me fait comprendre du sens des miracles de Jésus et des apôtres ? Qu’est-ce que cette Parole me donne, me montre pour continuer de vivre avec telle épreuve ? Je n’aurai pas réponse à tout mais j’aurai de quoi ne pas m’enfermer dans mon questionnement ou en moi-même et de quoi avancer malgré tout et d’aider les autres à avancer dans la mesure de mes moyens. Oui, je sais, par expérience qu’on ne trouve pas tout dans la Parole de Dieu mais qu’on y trouve assez de lumière pour ne pas rester dans une nuit complète.

Père Gérard